Intuitions quelconques
J’ai créer cette section parce que je considère que même des idées un peu folles et pas encore très claires possèdent leur propre valeur. Amusez-vous à les lire, pourvu que ça vous inspire.
Il y a quelque chose de beaucoup plus grand que les plus éminents génies de l’humanité. Il s’agit de cette structure abstraite et hautement adaptative qu’est notre système nerveux central qui proprement utilisé a permis à ces génies d’émerger. Ces derniers ne se sont que des incarnations dans l’immense espace des possibilités que cet organe permet.
(21 juillet 2025, 09:04)
Les premiers organismes ont émergé à partir de colonies de cellules qui ont probablement trouvé un avantage commun à collaborer, comme la nature sait le faire par ses mécanismes symbiotiques.
La collaboration de ces cellules a été tellement prolifique qu’une structure émergente macroscopique s’est développé pour les servir d’une manière extrêmement efficiente, convergent vers des organismes avec des cerveaux complexes capables d’aller chercher et selectionner leurs nourritures (À votre avis, qui vous dicte la sensation de faim ?) en quantité gigantesques afin de satisfaire leurs besoins chimiques, mais aussi toute une machinerie de digestion pour découper ces gigantesques blocs de nutriments à l’échelle moléculaire pour une grande redistribution à la colonie.
Ce que j’essaie d’expliquer et que je pressens, c’est que nous maintenons l’illusions que les cellules qui nous constituent sont là pour notre service, alors qu’il s’agit probablement de l’inverse. N’oublions pas, il y a quasiment autant d’atomes dans une cellules que de cellules dans notre corps. Cela montre à quel point nos cellules sont des machineries extrêmement complexes, aussi complexes vis-à-vis des atomes que nous les sommes vis-à-vis d’elles. Dans cette perspective, nous n’existerions que pour servir leurs pointilleux besoins. C’est évidemment sans mentionner que l’information génétique nous survit et prospère bien après notre existence momentanée.
Tout le reste: l’amour, l’art, la science et les sentiments humains ne seraient qu’une résultante fortuite de la trop grande complexité de notre système nerveux, étant allé s’aventurer au-delà de ce que la nature avait prévu pour ce dernier. Ce qui m’incite à penser cela, est premièrement le constat que la vie psychique des individus est globalement très instable et jonché de difficulté à surmonter au cours de nos vies, ce qui indiquerait que la pensée, émergent de la nature, ne faisait probablement pas partie de ses plans originaux, sinon elle aurait été plus robuste et moins susceptible aux nombreuses souffrances psychologiques. La seconde étant que la conscience, à l’échelle de l’évolution est en fait extrêmement tardive, et n’est qu’un nouveau né, plutôt un embryon, dans l’éternelle histoire de la vie sur terre.
(10 juillet 2025, 19:25)
Les théorèmes mathématiques constituent la trame des possibles dans laquelle la nature peut se déployer. En effet, puisque cette dernière étudie tous les concepts qui peuvent coexister de manière cohérente et non contradictoire, il encadre un espace l’espace de possibilité où la nature peut choisir de s’épanouir (en particulier, à l’échelle atomique, la nature s’amuse à s’incarner dans des espaces de Hilbert, ou a exprimer son impulsion à travers la transformée de Fourier de la fonction de probabilité de sa position). Il est aussi possible que les mathématiques soient même allées plus loin. Tellement loin que le seul endroit de l’univers où ces potentialités se sont déployées est dans le cerveau de celui qui les a imaginé.
(10 juillet 2025, 18:58)
Si l’on considérait les forces en physique non pas comme agissant sur les objets dans le présent mais comme étant dans un futur déjà défini (théorie de l’univers bloc) et qui agripperaient les objets du présent vers lui ?
(24 juin 2025, 21:31)
Verrons-nous dans ce siècle la possibilité d’orienter et diriger les énergies contenues dans le climat ? Qui a eu la chance ou bien l’infortune d’observer de près une tempête ou un cyclone sait la quantité incommensurable qu’ils possèdent.
On pourrait par exemple faire volontairement pleuvoir en altitude là où l’on aura construit des barrages grâce à l’ensemencement des nuages.
(24 juin 2025, 21:25)
La bêtise vient d’une nécessaire et constituante certitude que l’on doit émettre sur ce qui nous entoure, servant de fondement psychique à l’individu vis-à-vis de lui même, pour qu’il commence à initier un dialogue interne. Ôsez imaginer un homme subissant le réel sans jamais en attribuer le moindre jugement ! Qui serait-il donc, ainsi balloté par l’existence, si jamais il ne s’affirme par la pensée ou l’action ?
Mais la nécessité de juger fait que cette pensée a été générée sur un laps de temps extrêmement court. Si l’individu ne revient pas sur cette pensée initialement générée pour la raffiner, elle formera la base de sa propre bêtise.
Ainsi deux possibilités s’offrent à nous, soit suspendre le jugement, ce qui est extrêmement difficile, ou se forcer à raffiner en permanence ses propres pensées, ce qui demande une énergie mentale considérable, mais qui se trouve être d’une richesse inouïe.
(24 juin 2025, 21:19)
On fait des mathématiques souvent comme en manipulant et observant des objets et des proposition. Il serait intéressant de prendre la perspective de ces objets et voire comment ils NOUS voient les manipuler.
(24 juin 2025, 21:11)
Ne l’oublie jamais, à chaque instant, c’est une partie de l’univers même qui s’agite en toi. Considérer cela me rappelle que je pense l’univers de l’intérieur de celui-ci, ce qui pourrait imposer des limites à ce qui est humainement possible de considérer sur celui-ci.
(24 juin 2025, 21:10)
Il y a des domaines de la connaissance où l’on se sent légitime à penser et à créer car une structure social préexiste pour que cela soit fait. Je pense en particulier aux domaines académiques.
En revanche, la création la plus pure est la plus effrayante à réaliser est celle qu’aucune structure sociale ne légitime. Il faut être fou pour s’y avanturer et briser les limites afin étendre le monde des possibles conceptuels dont personnes ne s’était imaginé auparavent (Le fait que l’intelligence artificilelle a déjà été pensée avant même que les premiers ordinateurs performants ne voient le jour me donne complètement le vertige).
Mais les plus belles choses que les humains ont créer semblaient auparavant tout à fait impensables et outrageantes. Cela vaut particulièremenent pour la Physique.
(24 juin 2025, 21:09)
Le plus essentiel en toutes choses c’est l’énergie que l’on met à les faire. J’émets l’hypothèse que beaucoup mécanismes mentaux (Motivation, Concentration etc.. ) sont subordonés à cette « énergie » mal définie qui semble être une version étendue de la curiosité.
(24 juin 2025, 20:54)
Faire une sieste c’est vivre une courte poésie du corps. Lorsque je fais des siestes entre des périodes de travail, mon cerveau travaille à construire une sorte de poésie des concepts propre aux langages du rêve, je fais des connections entre concepts et sensations qu’il me semble autrement impossible à réaliser.
Albert Einstein et Thomas Edison avaient déjà compris cela et l’avaient implémenté dans leur travail intellectuel.
(24 juin 2025, 20:48)
Durant le temps où l’on est conscient, la chose la plus importante que l’on peut faire est d’orienter la direction que prendra et amplifiera notre inconscient.
Cela signifie travailler activement à moduler la représentation interne de ce que l’on vit. Si je me plaint dans ma tête de ma charge de travail, je vais passer ce témoins psychique dans la course de relais mentale où collaborent conscient et inconscient.
De manière opposée, si je prends le temps de faire attention à ce qui est beau, aux petites choses qui m’ont procuré du plaisir ou bien pratiquer régulièrement la gratitude, c’est autant de ressources dont l’inconscient pourra positivement se nourrir.
(24 juin 2025, 20:43)
Pour devenir bon à quoi que ce soit, il suffit de passer beaucoup de temps en appliquant les bonnes méthodes. Ce qui est difficile c’est de trouver les bonnes méthodes.
(24 juin 2025, 20:37)
Supposons que l’on parvienne à décrire la conscience du point de vue de la transmission d’un flux d’information (ce vers quoi les neurosciences convergent de manière de plus en plus surprenante), et que l’on réussisse à en déceler la structure chez l’homme et les animaux. Il serait alors intéressant d’observer si des motifs similaires de transmission d’informations apparaissent à d’autres échelles que celle à laquelle nous sommes habitués — à l’échelle d’une forêt, d’un réseau écologique plus vaste, voire à l’échelle de galaxies ?
(22 juin 2025, 23:02)
Le scepticisme des scientifiques envers les philosophes vient du fait que ces derniers voient des étrangers à leur paradigme proposer une critique d’un sujet dont ils n’auraient pas l’expertise. Or, il est tout à fait légitime de critiquer un paradigme si l’on en connaît les fondements, sans même entrer dans le développement complet et complexe de ses conséquences et conclusions. Le problème est que l’expert·e s’accroche tellement à son expertise qu’il éprouve un vertige face à une possible remise en question de ses fondements. Aurait-il fait tout cela pour rien ? Je ne le pense pas, car il sera d’autant plus précis·e et industrieux·se dans la construction de son futur édifice — pourvu qu’il ait encore la force et le courage de le rebâtir.
(13 juin 2025, 12:39)
Supposons que nous parvenions à décrire la conscience en termes de transmission d’un flux d’informations – un objectif vers lequel les neurosciences convergent de manière de plus en plus surprenante – et que nous parvenions à détecter sa structure chez les humains et les animaux.
Il serait alors intéressant d’observer si des schémas similaires de transmission d’informations pourraient émerger à d’autres échelles que celle à laquelle nous sommes habitués – à l’échelle d’une forêt, d’un réseau écologique plus vaste, ou même à l’échelle des galaxies ?
Si l’on considère les ordres de grandeur, il y a autant d’atomes dans une cellule que de cellules dans le corps humain. Nous considérons conceptuellement les atomes comme indépendants des objectifs de la cellule, mais nous ne considérons pas la cellule comme indépendante de nps propres objectifs. Cela me semble arbitraire, ce qui souligne le fait que le corps humain n’est pas un concept aussi central à considérer comme une entité singulière.
Constater à quel point nous considérons notre conscience comme singulière alors que nous ne sommes en réalité pas une entité aussi central (nous sommes aussi central aux cellules que les atomes le sont à ces dernières) pourrait indiquer la possibilité d’une conscience subjective à des échelles bien différentes de la notre.
Ce qui importe c’est la structure relativement à l’échelle de l’environnement avec laquelle cette dernière interagit.
(22 juin 2025, 23h10)